Ils voulaient la guerre civile : Gbagbo et ses faux guerriers ont pris la poudre d’escampette

Publié le par Dozowoulé

Meeting (8)Koudou Gbagbo est-il refugié à l’ambassade de la République sud-africaine ? La rumeur court depuis hier, mercredi 30 mars 2011. Si nous n’avons pas à l’heure actuelle confirmation de cette information, nous savons néanmoins que le général Mangou Philippe, sa femme et ses cinq enfants (excusez du peu…) s’y trouvent. Comme quoi, non seulement il veut sauver sa tête, mais il pense à ses enfants tout en envoyant les enfants des autres à l’abattoir.

 

Réfugié à l’ambassade sud-africaine, Mangou négocie pour rejoindre l’Hôtel du Golf. Moins chanceux, le général Detoh Letoh a été exécuté par son propre garde du corps. Le général Guiai Bi Poin Georges également aurait été tué, cette fois au combat, quand le général Kassaraté aurait trouvé refuge à l’Hôtel du Golf. Avant eux, le petit professeur de géographie bombardé ministre de la défense et stratège militaire, Kadet Bertin a perdu un pied dans un accident de la circulation sur la route de Gagnoa, avant de mourir à la PISAM. Quant au très puissant général de la rue, Charles Blé Goudé, il aurait essuyé le refus de l’Angola à qui il demandait asile. Que dire des nombreux « ministres » du pseudo-gouvernement Aké N’Gbo qui auraient trouvé refuge à l’Onuci, toute honte bue ? Sinon que la honte ne tue pas.

 

Or donc, tous ces boucantiers n’étaient que des généraux de pacotille. Après avoir fait tuer tant de pauvres innocents, après avoir jeté des grenades dans les mosquées, et tenu autant de discours guerriers à la télévision nationale, ils sont tous allés se terrer lorsqu’ils ont vu en face d’eux des hommes armés comme eux. Pendant que le Commando invisible de IB tient Abidjan, les colonnes des commandants Loss Fofana, Wattao, Chérif Ousmane, Morou Ouattara et Zakaria Koné arrivent par Sassandra, Bassam et l’autoroute du Nord. C’est vrai que la joie d’être libéré de Gbagbo est grande, mais on aurait tellement souhaité voir Blé Goudé, Mangou et Gbagbo et les autres dans la rue en trainde se battre aux côtés des « jeunes patriotes pour la sauvegarde des institutions de la République ». Espoir deçu.

Publié dans Politique

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