Côte d'Ivoire: la dernière trahison du premier ministre Guillaume Soro
Le lundi 22 février 2010, le chef de l'état Burkinabè, Blaise Compaoré arrive en "pompier" sur les bords de la lagune Ebrié. Le blocage est total. Depuis que Laurent Gbagbo a décrété la dissolution del Commission électorale indépendante et du gouvernement, il ne se passe pas de jour sans que la population ne manifeste pour demander son départ. L'opposition campe sur sa position: retablir la CEI avant tout. Le camp présidentiel utilise les médias d'état pour manipuler la population et faire croire chaque jour qui passe, qu'un nouveau gouvernement sera formé.
Blaise Compaoré arrive donc à Abidjan, depose ses valises à l'Hôtel Pullman, et commence à recevoir les différentes parties. Le Premier ministre Soro Guillaume demande alors à rencontrer Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, les deux principaux leaders de l'opposition. Il s'enferme avec eux et ressort en promettant aller transmettre leurs propositions au Facilitateur. Mais le petit Soro ne reviendra plus. Fatigué d'attendre, les deux leaders rentrent chez eux, et quelle ne fut leur surprise de voir Soro, Blaise et Gbagbo à la télévision, lire un communiqué disant qu'ils étaient parvenus à un accord, et que l'opposition entrait dans le nouveau gouvernement qui sera rendu officiel le lendemain, et que la "nouvelle" CEI sera mise en place dans la semaine.
Pour faire avaler la pilule, la télévision a montré, juste avant, les deux leaders souriant avec Blaise Compaoré. Voici comment nos petits politiciens de salon ont préparé leur coup du siècle, et qui s'avère n'être qu'un coup d'épée dans l'eau.
Il avait commencé par trahir le Major Ibrahima Coulibaly dont il n'était que le porte-parole. Réussissant ainsi à se bombarder chef de la rébellion du 19 septembre 2002. Il fera exécuter les commandants les plus dangereux de "son" mouvement, afin de le faire échouer, et deviendra premier ministre de celui qui devait être balayé pour le bonheur des Ivoiriens. Depuis, il s'est enrichi comme ses acolytes et ne veut pas que cette vie de pacha prenne fin. Alors, grillé Soro Guillaume. Grillé également, Blaise Compaoré. Parce que, entre temps, les manifestations de rue se poursuivent à travers la Côte d'Ivoire. L'opposition maintient son mot d'ordre: elle ne reconnaît plus Laurent Gbagbo comme chef de l'état et appelle la population à s'opposer par tous les moyens à l'exercice de son autorité.
Blaise Compaoré arrive donc à Abidjan, depose ses valises à l'Hôtel Pullman, et commence à recevoir les différentes parties. Le Premier ministre Soro Guillaume demande alors à rencontrer Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, les deux principaux leaders de l'opposition. Il s'enferme avec eux et ressort en promettant aller transmettre leurs propositions au Facilitateur. Mais le petit Soro ne reviendra plus. Fatigué d'attendre, les deux leaders rentrent chez eux, et quelle ne fut leur surprise de voir Soro, Blaise et Gbagbo à la télévision, lire un communiqué disant qu'ils étaient parvenus à un accord, et que l'opposition entrait dans le nouveau gouvernement qui sera rendu officiel le lendemain, et que la "nouvelle" CEI sera mise en place dans la semaine.
Pour faire avaler la pilule, la télévision a montré, juste avant, les deux leaders souriant avec Blaise Compaoré. Voici comment nos petits politiciens de salon ont préparé leur coup du siècle, et qui s'avère n'être qu'un coup d'épée dans l'eau.
Il avait commencé par trahir le Major Ibrahima Coulibaly dont il n'était que le porte-parole. Réussissant ainsi à se bombarder chef de la rébellion du 19 septembre 2002. Il fera exécuter les commandants les plus dangereux de "son" mouvement, afin de le faire échouer, et deviendra premier ministre de celui qui devait être balayé pour le bonheur des Ivoiriens. Depuis, il s'est enrichi comme ses acolytes et ne veut pas que cette vie de pacha prenne fin. Alors, grillé Soro Guillaume. Grillé également, Blaise Compaoré. Parce que, entre temps, les manifestations de rue se poursuivent à travers la Côte d'Ivoire. L'opposition maintient son mot d'ordre: elle ne reconnaît plus Laurent Gbagbo comme chef de l'état et appelle la population à s'opposer par tous les moyens à l'exercice de son autorité.